(Durée 01 : 47 : 55)
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Dans Zelda 3 : A link to the Past Randomizer, les objets dans les coffres sont distribués aléatoirement. Les joueurs ne savent jamais quel coffre contiendra quel objet. Mais dans un tel jeu, les routes possibles dépendent justement des objets obtenus. Les premiers coffres - dits coffres de la première sphère - sont alors semblables à une main de départ, une distribution initiale dont dépendent toutes les possibilités du jeu. C'est cette idée géniale qui a inspiré à Yoann son nouveau jeu de société : Le projet Masque...
Cette semaine, en compagnie de Julien Bottone et de Yoann Fichet (le bidule bidulant), nous playtestons Le projet masque pour la toute première fois. Ambitionnant de créer un jeu de société reproduisant les sensations d'un jeu vidéo randomizer en multiworld, Yoann nous apporte des paquets de cartes sur lesquelles ne figure aucun mot, seulement des pictogrammes. Nous prenons le jeu en main très rapidement et, pour un premier jet, il fonctionne déjà très bien. Même s'il est un peu facile, les sensations du randomizer sont bien là. Mais quelles sont ces sensations justement ? En quoi ces sensations divergent-elles d'un jeu de coopération classique ? N'est-ce pas là tout le propos du jeu de Yoann : l'émulation d'un genre vidéo-ludique par un jeu de plateau ? Nous verrons - comble du paradoxe pour un jeu de société - qu'il convient parfois de limiter les interactions pour soutenir le propos d'un tel jeu...
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