La Cellule

Les micros de La Cellule étaient présents au festival international des jeux de Cannes et voici qu'un podcast débarque un Lundi. C'est tout Bonus !

Voici les interviews réalisées, dans l'ordre : Edition Etherna pour DragonDead - Ben pour Mind Dagger - Sébastien Perle Stella Nova - Benoît Chérel pour les Chroniques d'Altaride - François pour Mana Earth - Florent Moragas pour Insectopia - Julien Guilbert pour les Terres Suspendues - Christophe pour Omniscience et, pour finir, une longue discussion avec Damien de chez Black Book Editions. Nous discutons tous les deux du monde de l'édition et de l'indépendance, du rôle et des règles et de l'évolution du jeu de rôle aujourd'hui.

Ce qui transparaît dans toutes ces interviews, c'est le désir des rôlistes de critiquer le monde contemporain à travers des univers fabuleux. Il n'y a pas plus critiques à l'égard du monde réel que les mondes imaginaires créés par les auteurs de jeu de rôle. Ces auteurs indépendants montrent que le jeu de rôle, loin d'être vain, peut apporter des problématiques et des réflexions passionnantes à travers l'amusement et le jeu.

Il y a beaucoup de monde dans ce festival. Je n'ai pas pu interroger tous ceux que je voulais, évidemment. J'ai croisé pleins d'autres éditeurs et auteurs des plus sympathiques, tel que Vincent L venu présenter Shaan Renaissance en compagnie de Julien et de Igor.

J'ai également passé pas mal de temps avec Grégory Privat, ici, en pleine séance de dédicace pour Bimbo avec un auditeur de La Cellule qui se reconnaîtra. Avec Grégory et Vincent, nous avons enregistré un superbe podcast qui paraitra très bientôt. A cette occasion, j'ai eu le plaisir de discuter avec presque tous les acteurs des éditions Sans Détour. J'ai beaucoup de sympathie pour cette équipe et cet éditeur et j'aurai sans doute l'occasion d'en reparler dans les micros de La Cellule.

Entre autres choses incroyables : j'ai discuté longuement avec Farid Ben Salem, pour l'enregistrement d'une petite interview ; j'ai enregistré un Café Rôliste avec Orlanth ; j'ai causé philo et Wittgenstein avec le Docteur Mops (discussion surréaliste en plein salon) et j'ai croisé l'immense barbe de Monsieur Phal sur un stand TricTrac à l'humour pour le moins... pixel art.

A titre personnelle, j'ai pu également parler du Val à de nombreuses personnes, sur un stand gracieusement prêté par Monsieur Sanfilippo. (Je dois d'ailleurs une fière chandelle à tous les membres de l'association du Graal, sans qui je n'aurais jamais eu de stand.) Parmi ces initiés du Val : Marcus, le célèbre animateur de l'émission "Chez Marcus" sur Nolife, ou encore la belle Aurélia, membre du CA des ludothécaires de France. 

Pour vous, un podcast supplémentaire et, pour moi, de superbes rencontres et un super salon. Merci à tous ! Portez-vous bien et, surtout, jouez-bien. A jeudi, pour notre podcast régulier.

Le titre est la porte d'entrée, le seuil d'un univers quel qu'il soit. Certains le choisissent par affection, d'autres par simplicité ou par intuition. Mais les derniers, beaucoup plus calculateurs, choisissent leur titre pour des raisons marketings ou pour le bon plaisir du Grand Dieu Google (vous me faites tous un jet de SAN, je vous prie). Quelle est la meilleure façon de choisir un titre ?

Avec Emmanuelle, Adrien, Natacha et Cédric, nous menons cette réflexion en justifiant nos propres choix de titre. Le titre doit-il être pensé pour Google ? Et si oui, pour des projets de quelle nature ? Le titre doit-il être pensé pour le marketing ? Faut-il un titre à l'image de l'oeuvre, un titre accrocheur ? Peut-on titrer des oeuvres comme on titre des articles ? Comment un jeu doit-il être titré ?

Bonne semaine à tous ! Merci de votre fidélité. Portez-vous bien et, surtout, jouez-bien !

La relation amoureuse entre un Bugs et un Quadrilla amène des problématiques très intéressantes pour Sens Renaissance et pour Sens Mort. Les personnages de Météore et de Sauveuse - un personnage créé par Jérôme S, aujourd'hui devenu incontournable - ont pour objectif d'amener les joueurs de Sens à vivre ces relations, à travers leurs personnages.

Avec Morgane, Maxime et Jérôme, nous analysons pour vous, cette semaine, Sauveuse et Météore. Quelles sont les problématiques de Sauveuse ? Quelle est son histoire en tant que personnage et en tant que personne ? Quelles sont les problématiques de Météore ? Quels sont ces sombres secrets ? Comment utiliser ces deux simulacres pour augmenter les tensions dramatiques de Sens Renaissance et de Sens Mort ?

Bonne semaine à tous ! Portez-vous bien et, surtout, jouez bien !

Le jeu de rôle et le jeu de société ont beaucoup en commun. Dans les deux médias, un système encadre les droits et les devoirs de chaque participant, donnant à chacun d'entre eux des contraintes et des libertés. Dans les deux cas, jouer, c'est exercer sa liberté et sa créativité dans le cadre des règles. L'histoire du jeu de société est liée à celle du jeu de rôle. Ils ont - pour ainsi dire - le même ADN. Cette semaine, Milhaz, un spécialiste des jeux de société intervenant régulièrement dans les podcasts du Val, propose de faire, pour la Cellule, une brève histoire du jeu de société.

Avec Milhaz, Erwan, Karim, Darky, Adrien et Natacha, nous interrogeons notre conférencier sur les origines des jeux de société. De l'antiquité égyptienne au moyen-âge occidental, de la Renaissance jusqu'à aujourd'hui, Milhaz nous propose de suivre, pas à pas, l'évolution des jeux de société. Nous verrons que le jeu s'est grandement transformé au cours des âges et des sociétés, passant lentement du statut de rituel religieux à celui de loisir de masse.

Bonne semaine à tous ! Portez-vous bien et, surtout, jouez-bien !

Le cinéma est une source d'inspiration pour le jeu de rôle, c'est incontestable. Les salles obscures ont même certainement contribué à l'émergence du jeu de rôle comme loisir populaire. On ne compte plus le nombre des jeux qui proposent aux joueurs de vivre des histoires "comme au cinéma". Les films de genre font des sources d'inspiration intarissables, pour des scénarios, marquées par des scènes cinématographiques, presque caricaturales.

Avec Flavie, Fabien, Maxime et Morgane, nous nous interrogeons sur cette étroite relation entre les deux médias. N'a-t-elle pas des conséquences négatives ? Pourquoi constate-t-on une telle porosité entre ces deux arts ? Qu'est-ce qui pousse les rôlistes à s'inspirer de scènes cinématographiques pour préparer des parties de jeu de rôle ? Pourquoi le jeu de rôle devrait-il emprunter sa grammaire au cinéma ? Peut être est-il temps que le Jeu de rôle prenne enfin soin de lui-même, sans chercher à singer le cinéma ou le jeu-vidéo.

Bonne semaine à tous ! Portez-vous bien et surtout jouez-bien !